Bilal Hassani : Le jeune chanteur écarté de la compétition?

VIDÉO. Le sénateur LR Henri Leroy a décidé d’écrire une lettre aux membres du jury suite à une vidéo du représentant de la France à l’Eurovison, qui vient de resurgir sur les réseaux sociaux.

Bilal Hassani (photo libre de droit:gettyimage)

« Il doit être écarté d’urgence du concours ». « Attentats par-ci , attentats par-là, youhou ». Ces propos découverts dans la vidéo de Bilal Hassani, ont indignés Henri Leroy, sénateur LR. Il a par la suite adressé une lettre aux jurés de l’Eurovison, pour que le candidat soit évincé de la compétition.

Pour le sénateur « cet individu est un bien triste exemple pour notre jeunesse ». Et précise même, qu’il « incite à la banalisation du terrorisme ». « Face à ce drame qui a touché notre pays au cœur, laissant des familles et la Nation dans la peine, le comportement de Bilal Hassani est indigne » écrit-il à André Manoukian, Vitaa et Christophe Willem. Il poursuit « En tant que membre du jury français de l’Eurovision, je vous demande d’intervenir pour que Bilal Hassani soit écarté de votre concours. »

ACCUSÉ À TORD?

Bilal Hassani s’est prononcé suite à cette vidéo. Il dément : « Cette vidéo est liée à la finale de la Coupe du monde, c'était un moment fou pour nous tous. Un type dans la rue hyper content a été filmé après la victoire de la France. Sa vidéo a tourné partout sur Twitter, elle est devenue virale. Les gens l'ont reprise en chansons, elle a inspiré des chorégraphies. Et j'en ai fait une aussi avec mes potes. Il n'y a rien de malveillant», justifie-t-il.

Pour le jeune chanteur, « on sort la vidéo de son contexte, on la réinvente pour essayer de faire croire que je suis pro attentat » a-t-il précisé.

Bilal Hassani a également demandé aux « haineux » de le laisser vivre. Depuis sa candidature pour représenter la France, le jeune homme fait l’objet de harcèlement sur internet et a déposé plus de 200 plaintes. «Lâchez-moi, laissez-moi tranquille, laissez-moi vivre s'il vous plaît. Je suis un être humain comme un autre, et, eux, me prennent pour un objet… pour leur punching ball», a-t-il conclu.