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GALABURDY : Un jeune Bordelais en pleine ascension

  • Photo du rédacteur: romaneguignard
    romaneguignard
  • 8 mars 2019
  • 2 min de lecture


Galaburdy sur scène à la Rock School Barbey à Bordeaux ( creditphoto: Aurore Beorchia )

Thibault Osseiran, passionné et déterminé, à deux grandes passions : le judo et la musique. Il ne laisse pas indifférent et ose démarquer en partant de rien.


«J’aime être différent ». À 21 ans, Galaburdy, de son vrai nom Thibault n’a pas le même parcours que ses amis. Original. C’est la première impression que donne le jeune rappeur. « Vivre pleinement de ses passions» une des des raisons pour laquelle il décide d’arrêter ses études avant le bac, pour ensuite trouver un travail qui puisse lui permettre de réaliser son rêve de rappeur.


Alors que sa première passion est toute autre : le judo. Il s’en découvre une autre : la musique. Son premier contact avec elle, plus que le rap, remonte à son enfance : « mes parents écoutaient beaucoup de funk, de soul, ou encore de l’ancien rap ». C’est lors de sa première scène devant ses amis qu’il a fait son « petit effet ». A partir de ce jour là, « la force et la passion me sont venues ». Ses modèles sont à l’époque, Lunatic, Salif, où encore les Fu gees, en passant par Aretha Franklin qui bercent les oreilles du jeune homme dès ses 14 ans.


OSER SE DÉMARQUER

Galaburdy a dû apprendre à être patient, et surtout ne pas hésiter à avoir du culot. « Je me suis beaucoup montré, on doit passer par là au début, pendant 1 ans, tous les week end j’essayais de me montrer un peu partout». Soirée rap à Bordeaux, petites salles… C’est ainsi que le nom « Galaburdy », commence petit à petit à se faire connaître. Quelques concerts par ci, d’autres par là, comme à l’IBoat, une boîte de nuit Bordelaise, à la Rock School Barbey ou encore à l’Arkea Arena… jusqu’au 16 novembre 2018 où il sort son premier EP « le temps d’un instant ».


« La musique c’est comme partout, si tu travailles pas, tu n’obtiendras pas de résultat », nous livre le rappeur, pour qui, trouver son style, persévérer, voyager et rencontrer de nouvelles personnes, sont ses principaux objectifs.


S'il y a une rencontre qui reste importante dans l'élaboration de la musique de Galaburdy, c’est celle de MC Solaar, à la fois rappeur et producteur. « J’y suis allé au culot, je suis monté à Paris, je lui ai donné mon CD, mes productions, et ça a marché ». Ce voyage donne naissance à une tournée pour des premières parties dans trois grandes villes : Nancy, Caen, Strasbourg.


Comme tout artiste, Thibault a connu des coups durs, et en connait encore. Critiques, refus de collaboration avec des rappeurs connus, qui entrainent parfois une perte de confiance…ou encore un manque d’inspiration comme ces quatre derniers mois. « Parfois, je me remets en question, pourquoi les autres et pas moi ? Puis je prends du recul, je me rends compte de mon évolution, et je me dis qu’il ne faut pas être pressé »


Une chose est sûre, ce parcours que Galaburdy mène depuis maintenant six ans, a permis au jeune rappeur d’apprendre sur lui-même en tirant une leçon de sa carrière d’artiste qui débute à peine : Travailler toujours plus, écouter les bonnes personnes, s’écouter soi-même, et surtout oser se lancer, même si parfois, plus dure peut être la chute.

 
 
 

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