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« Il a fauté, il paiera »

  • Photo du rédacteur: romaneguignard
    romaneguignard
  • 5 févr. 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 mars 2019


(Crédit photo : photolibrededroit)

Cheveux noir. Peau matte. Né le 9 novembre 1990 à Lormont, Jalil Conor a 28 ans. À la barre, il se frotte les yeux et écoute le juge : « Vous êtes rentrez de votre soirée, elle va vouloir vous secouer. L’intensité s’est aggravé, vous lui avez asséner une gifle, puis un autre coup sur l’arcade ».

Jalil comparait devant le tribunal pour violence aggravée à l'égard de sa compagne. Le juge questionne « C’est bien comme ça que ça c’est passé ? -Oui » répond Jalil, la tête baissée.


Sa gorge se serre, sa voix tremble. Le prévenu assume tous les faits qu’ils lui sont reprochés. « Je me suis emporté, j’étais pas bien, j’avais pas dormi.. » regrette-t-il. « Vous avez l’air stressé Monsieur Conor » coupe le juge. Jalil ne réagit pas. Il essuie ses larmes. Il n’est pas le seule. Madame Labbé, sa compagne, s’écroule dans les bras de sa mère.

Détruit. Tel est la vision que l’audience perçoit du jeune couple. Et dans la salle au décor singulier, une ambiance pesante se ressent. Tous les visages apparaissent peinés, fermés, pas un sourire. Le jure reprend « Vous ne pensez pas que vous pourriez améliorer votre comportement, pour améliorer vos rapport avec votre compagne ? - Oui, avec tout le monde d’ailleurs… » avoue le prévenu, toujours la tête baisser. A travers Jalil, l’audience discerne plusieurs sentiments : la culpabilité, la honte, la peine.


La décision de justice tombe : reconnu coupable, 8 mois d'emprisonnement dont 4 mois de sursis suivi de 2 ans de mise à l’épreuve. Jalil a interdiction de contacter la victime et doit réparer les préjudices sous le contrôle d'un juge d'application des peines.

 
 
 

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