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Transport électrique : écologique mais dangereux

  • Photo du rédacteur: romaneguignard
    romaneguignard
  • 11 janv. 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 janv. 2019



Voitures, trottinettes, scooters, vélos, tous sont passés à l’électrique. Un moyen écologique, propre, mais qui ces derniers temps, rencontre quelques différents.


Scooter Yugo à Bordeaux (photo: romaneguignard)


Après les vélos, les scooters électriques Yugo accessibles en libre-service, la toute dernière nouveauté est la trottinette électrique. Il en existe d’autre comme le gyropode, le skate, ou encore l’overboard, mais ceux-là ne sont pas en libre-service. Ces moyens de transports totalement écologiques ont totalement séduit la population. Avec un concept de libre-service et non-polluant, tout le monde, ou presque, adhère à ces transports électriques.


Le rapport du GIEC sur la hausse globale des températures avait exposé les conséquences d’un réchauffement des températures au-delà de 1,5°C ; vague de chaleur, extinctions d’espèces, montée des océans sur le long terme, déstabilisation des calottes polaires. Selon le GIEC, toute augmentation des températures au delà de 1,5°C provoquerait un impact important sur l’environnement.


COMMENT AGIR ?

Plusieurs façons d’agir ont été exprimées ; réduire la production de charbon, de gaz et de pétrole, favoriser les énergies renouvelables et les transports en commun, capturer le CO2.


Les véhicules électriques, se dessinent comme une des solutions idéales pour contribuer à la préservation de la planète.


PRIVILEGIER L’ELECTRIQUE

Les transports électriques ont été favorisés depuis quelques années. En 1885, le premier Tramway électrique est mit en exploitation à Sarajevo. En France, il circule pour la première fois à Clermont-Ferrand en 1890. Une énergie propre, silencieuse, un mode de déplacement motorisé qui consomme le moins d’énergie par kilomètre et par personne.

Le bus électrique, apparu dans les années 1990, avec des avantages écologiques, environnemental, économique ainsi qu’une adaptation au paysage.


Sont ensuite arrivé les véhicules électriques indépendants tels que les scooters, les trottinettes, les vélos, mis en libre-service. Avec un principe de free-floating, pas de station où se garer, les utilisateurs peuvent grâce à l’application mobile du véhicule électrique (trottinettes, vélos, scooter) repérer le véhicule le plus proche, et le déverrouiller pour en suite s’en servir. Une énergie propre, pratique, amusante, et peu cher. Le prix pour le scooter Yugo à Bordeaux par exemple est de 0,22 centimes par minute d’utilisation, pour la trottinette Lime est de 0,15 centimes par minute.


QUELS DANGERS ?

Malgré l’aspect économique et écologique de ces transports, des problèmes sont apparus.

Les trottinettes électriques, qui peuvent atteindre jusqu’aux 40 km/h, sont utilisées sur les trottoirs est provoquent de nombreux accidents qui blessent les piétons.


Indésirables sur les trottoirs, lorsqu’elles descendent de la chaussée, ces dernières sont aussi victimes d’accidents. Voitures et camions ne les voient pas et les renversent. Depuis, des mesures ont été prises par la Ministre des transports et annoncées il y a quelques jours sur Europe 1. Avec pour but d’interdire les trottinettes sur les trottoirs.


Borne s’exprime sur Europe 1 sur les trottinettes électriques ( https://youtu.be/gchXDbkQ4ts )


San Francisco a ainsi, en juin dernier, interdit les trottinettes de Lime et de ses concurrents Spin et Bird, tant les engins laissés sur les trottoirs ennuyaient les piétons, en attendant qu'un code de bonne conduite soit respecté.


Autres problèmes matériels cette fois, ces systèmes de free-floating sont souvent confrontés à des actes d’incivilité et de vandalisme qui ont même conduits « Gobéé Bike » à se retirer de Lille et Reims après seulement quelques mois d’activité.


Lille, Reims, San Francisco, c’est maintenant au tour de Bordeaux d’annoncer l’arrêt des trottinettes électriques Limes. Une action qui en déçoit une grande majorité, qui les décrit comme « super et très pratique ». Toutefois, d’autres Bordelais approuvent cette décision, considérant ces engins comme « dangereux » et « qui roulent trop vite ».


Un utilisateur de Yugo a témoigné. (Reportage = https://youtu.be/Nu6Rhcb0mF4 )





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